Deux passionnés d'Endurance se sont associés pour racheter aux enchères vendredi le matériel de Pescarolo Sport et les plans de la voiture 2011, offrant ainsi à Henri Pescarolo une chance de s'aligner à nouveau aux 24 heures du Mans.
La vente aux enchères de Pescarolo Sport a débouché vendredi sur le rachat complet des biens de l'écurie automobile par deux proches du légendaire pilote, qui, contre 400.000 euros, et contre toute attente, offrent à Henri Pescarolo la possibilité de poursuivre l'aventure. Jacques Nicolet, propriétaire de l'écurie d'endurance OAK Racing, et Joël Rivière, passionné fortuné qui possède également une écurie loisir (Prestige Racing), se sont associés à hauteur de 50% chacun pour en faire l'acquisition avant d'annoncer qu'ils laissaient les clés de l'écurie à venir à Henri Pescarolo, "par passion".
Les deux hommes ont habilement profité du système de ventes aux enchères mis en place par le commissaire priseur pour racheter l'ensemble des biens placés à la vente après la liquidation judiciaire de l'entreprise le 12 juillet. La vente avait été divisée en sept lots distincts, avec toutefois une faculté de réunion de l'ensemble de ces lots afin de laisser une chance au projet LMP1 de continuer.
Nicolet et Rivière ont donc attendu que les sept lots soient évalués et attribués provisoirement avant de faire une offre de rachat globale. Ils ont dû batailler ferme contre un investisseur inconnu, qui enchérissait par téléphone, avant d'enlever le tout pour 400.000 euros.
"C'est une immense surprise", a confié Henri Pescarolo à l'issue de l'opération. "Nous avons vécu l'enfer pendant un an, je venais assister à l'hallali. La confiance qu'ils me font et l'amitié qu'ils me prodiguent est extraordinaire. Ca me réconcilie un peu avec le genre humain", a-t-il commenté, très ému. L'objectif, désormais, est de trouver de nouveaux sponsors pour financer la reconstruction d'une nouvelle écurie et, bien sûr, participer aux prochaines 24 Heures du Mans. Fondée en 2000 par le quadruple vainqueur des 24 Heures du Mans, Pescarolo Sport était passée fin 2008 dans les mains de l'industriel Jean Py.
AFP
BON, il faudrait que le club le sponsorise ! (ok je sors)